Dans un monde où la digitalisation rime avec compétitivité, il est indispensable de revoir ses méthodes de travail. Le bon vieux couple "serveur de fichiers et emails" n’est plus en mesure de répondre aux nouveaux usages, accélérés par la crise sanitaire. Dans leur démarche de transformation digitale, les entreprises s’équipent d’outils en tout genre, parfois sans réelle efficacité.
Les mastodontes américains se partagent le marché, mais à quelles conditions ? Manque de souveraineté et de contrôle des données, prix exorbitants, supports indisponibles… Créée en 2011, l’éditeur français CEO-Vision a conçu la plateforme de travail collaboratif GoFAST, avec une approche unique qui a conquis des références exigeantes.
Christopher Potter, ancien DSI des plateformes de bourse en ligne du Crédit Agricole et président-fondateur de CEO-Vision, présente la stratégie de la société qui se positionne face à Office365-SharePoint-Teams !
A qui s’adresse GoFAST ?
En moins de 10 ans, la plateforme GoFAST a été déployée par des grands comptes, des ETI, des Administrations, dont des Collectivités et Ministères. Notre premier client a été Botanic, et c’est à partir de 2015 que nous nous sommes tournés vers le marché public, démarrant avec l’Agence Fédérale Belge Enabel, l’AIFE (Ministère des Finances), la Région Occitanie, etc. Ces structures ont rapidement compris l’intérêt de l’Open Source, véritable clé de la souveraineté. Toutefois, GoFAST traite des problématiques de dématérialisation, de télétravail, de collaboration, etc. tellement répandues, que la plateforme convient à tout type d’organisation, tous secteurs confondus.
A quoi sert GoFAST Digital Workplace ?
Avec GoFAST il est désormais possible de fédérer le travail collaboratif documentaire du modèle à la e-signature, dans un environnement digital unifié, au bureau, en télétravail ou en mobilité. La solution répond à de très nombreux cas d’usages, avec le partage et la gestion des documents, la coédition bureautique, les tâches et processus, la signature électronique, la webconférence et des salons de discussions (chat), etc.
Pour maintenir leur activité pendant la crise du Covid, de nombreuses entreprises ont acquis des logiciels hétéroclites. Or aujourd’hui, elles se retrouvent avec un millefeuille d’applications qui communiquent peu ou mal entre elles. GoFAST permet d’en finir avec ces "silos" d’informations, les doublons, les erreurs de versions et pertes de temps.
Il y a de plus en plus de solutions collaboratives… en quoi GoFAST est-elle différente ?
Nous avons un concept innovant "Document-Centric" : le document est au cœur du collaboratif et non plus "à côté". Cela peut sembler évident, mais aucune solution du marché n’est aussi intégrée. Un travail conséquent est nécessaire pour offrir une interface simple et rapide à prendre en main avec une telle richesse fonctionnelle. Nous y arrivons notamment grâce à notre proximité avec les utilisateurs.
GoFAST est la symbiose des technologies Open Source les plus reconnues pour leur fiabilité et pérennité, avec par-dessus plus de 7000 jour-hommes de R&D. C’est une solution éprouvée, suivant des standards technologiques et avec d’importantes communautés. La licence Open Source permet une indépendance vis-à-vis des éditeurs, la possibilité d’auditer le code, de conserver la solution même si le contrat de maintenance est rompu, etc.
Notre modèle nous permet de proposer des services de très haute qualité à des tarifs extrêmement compétitifs. Chaque client dispose de sa plateforme dédiée, mais bénéficie des services qu’on ne retrouve normalement que dans les offres "Cloud SaaS mutualisées".
Par exemple, après avoir "verrouillé" ses clients dans son "Cloud Office365", Microsoft annonce une hausse de près de 20% de ses tarifs dès mars 2022. A titre de comparaison, pour 1500 utilisateurs, l’abonnement GoFAST est à partir de 2,60€/utilisateur/mois, permettant d’économiser jusqu’à 296 000€ sur 3 ans face à "Office365 E1".
Ransomwares, RGPD, souveraineté… La sécurité des données est cruciale. Comment CEO-Vision assure cette protection ?
La sécurité est un vaste sujet car il s’agit à la fois d’une question technologique, mais aussi de bonnes pratiques. Notre plateforme est plus sûre que les moyens traditionnels de partage de documents et permet d’éviter les fuites. Nous faisons régulièrement des tests d’intrusion et garantissons toutes les mises à jour sécurité des composants. Certains de nos clients traitent des données sensibles, il est donc primordial de leur assurer une sécurité optimale.
La solution GoFAST est "Cloud Act free" contrairement aux GAFAM : notre capital est 100% français et GoFAST est hébergé soit "On-premise", c’est-à-dire dans l’infrastructure du client, soit chez un partenaire en France ou en Europe. Pour rappel, le Cloud Act est une loi extraterritoriale qui autorise un juge US à réquisitionner des données dans le cadre d’une enquête pour "crime grave", le périmètre n’étant pas clairement défini.
La DINUM vient justement de publier une note "Cloud au Centre et offre Office365" qui rappelle l'interdiction pour les Ministères de migrer sur le Cloud de Microsoft, car non conforme à la circulaire du Premier Ministre "Cloud au Centre" 6282/SG du 5 juillet 2021.
Nous avons également une Offre "SecNumCloud" avec 3DS Outscale de Dassault Systèmes. Il s’agit d’une certification de l’ANSSI (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information) pour le secteur public.
En un mot, GoFAST donne la possibilité de recouvrer sa souveraineté numérique avec un très haut niveau de confidentialité des données.
Quels sont les enjeux pour les années à venir ?
La concurrence se résume à la position hégémonique des GAFAM, de plus en plus contestée. Nous comptons bien devenir un acteur majeur de la transformation numérique en France, mais également à l'international, y compris partir à la conquête du marché américain. Avec la solution GoFAST, nous avons déjà les moyens de nos ambitions ! Nous sommes parmi les 70% des éditeurs à s’autofinancer et avons une croissance annuelle de près de 50%. Nos plus grandes préoccupations aujourd’hui tournent autour des recrutements. Dans les années à venir nous accélérerons le financement (nouvelle levée de fonds, introduction en bourse, ...) pour accélérer la croissance.